Si vous ne disposez pas du capital nécessaire pour financer votre investissement immobilier, sachez que vous avez la possibilité de demander un crédit auprès de votre banque. Toutefois, la possibilité de refus est à prévoir si vous négligez la mise en place de votre dossier.
Pour être éligible à un prêt bancaire, vous serez amené de prendre en considération les éléments sur lesquels la banque prête attention pour vous l’accorder. Dans ce cas, il convient d’adopter une stratégie efficace pour monter un dossier en béton. Comment s’y prendre ? Dans cet article, nous énoncerons les 8 questions à poser à son banquier pour un prêt immobilier.
Les éléments que la banque étudie pour vous accorder un prêt immobilier
D’une manière générale, vous devez savoir que pour accorder un prêt immobilier, la banque établit votre profil en se basant sur les risques. Cela signifie que vous ne serez éligible à un crédit immobilier que si vous disposez d’une capacité de remboursement suffisante pour votre banque. Afin de déterminer les risques, la banque prête une attention particulière sur les éléments ci-dessous :
- La situation de vos comptes
- La régularité et le niveau de vos revenus
- Votre niveau d’endettement
- Votre capacité d’épargne
- La stabilité de votre situation privée et professionnelle
- Le montant de votre apport personnel
- La possession d’un FICP (fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers
- Le nombre de personnes à votre charge
Les questions que vous pouvez poser à votre banquier pour bénéficier d’un crédit immobilier
Pour mettre les chances d’obtenir un prêt immobilier de votre côté, vous devez poser les bonnes questions à votre banquier. L’information est effectivement un facteur indispensable pour élaborer votre dossier de demande de crédit immobilier.
Vous êtes en droit de recueillir tous les renseignements essentiels auprès de votre banquier avant de déposer votre demande. De ce fait, pour bénéficier d’un financement de la banque et investir intelligemment dans le domaine de l’immobilier, n’hésitez pas à poser les questions ci-après à votre banquier.
1. Quel type de crédit immobilier choisir ?
De prime abord, la plupart des prêts immobiliers accordés en France sont à taux fixes. Cependant, il est plus minutieux de demander vos possibilités de choix dans le cadre d’un crédit immobilier.
Le prêt à taux fixe : en choisissant ce type de crédit, vous connaissez à l’avance la somme des mensualités à verser sur une durée de 7 à 25 ans. Ce type de prêt a l’avantage de garantir la sécurité du crédit. En cas de baisse du taux fixe, vous pouvez toujours le renégocier.
Le crédit à taux variable : la variation du taux de prêt dépend de l’évolution de la grille directrice fixée par la Banque Centrale Européenne. Cette dernière peut imposer un plafond bien que les taux immobiliers varient constamment.
2. Qu’est-ce qu’il y a à savoir sur le taux d’assurance ?
Souscrire une assurance de prêt est primordial afin de garantir votre protection pendant toute la durée du prêt immobilier. Il est plus judicieux de faire une délégation d’assurance, mais vous avez tout à fait la possibilité de prendre l’assurance que vous propose votre banque.
En qualité d’emprunteur, vous avez la possibilité de changer d’assurance à votre guise. Ainsi, si vous optez pour la seconde solution, vous êtes tenu de vous informer sur le taux d’assurance afin de le renégocier. Gardez à l’esprit que le taux d’assurance de crédit immobilier varie en fonction de votre âge et de votre état de santé.
3. Qu’en est-il du montant d’apport personnel ?
Le montant d’apport peut représenter 10 à 20 % du montant de votre prêt immobilier. Cette somme permet principalement de couvrir les frais annexes de votre projet d’investissement (frais de dossier, frais de notaire, etc.). En misant un apport personnel faible, vous avez la possibilité de profiter d’un levier du crédit élevé afin de préserver votre trésorerie. Cependant, si vous mettez un apport élevé, vous profiterez d’un taux d’intérêt profitable.
4. À quels types d’aides financières avez-vous droit ?
Sachez que les prêts aidés vous permettent d’établir un apport personnel. C’est pour cette raison que vous devez demander à votre banquier les aides dont vous pouvez bénéficier avec un prêt immobilier. Vous avez la possibilité de profiter d’un prêt d’accession à la propriété, prêt conventionné, prêt à taux zéro, prêt à l’accession sociale, etc.
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5. Quand faire un différé de crédit ?
Au titre d’emprunteur, sachez que vous pouvez réaliser un différé de crédit total ou partiel. Le différé de crédit vous permet de rembourser le prêt immobilier dès le début du projet. Sa durée maximale se limite à 3 ans. Vous devez faire un différé de crédit si le bien à acquérir nécessite des travaux de rénovation. Cette initiative vous permet effectivement d’accumuler du cashflow dès le début de votre investissement immobilier.
6. Quel type de garantie souscrire ?
Sachez également que la banque exige des frais de garantie avant de vous octroyer un prêt immobilier. Dans ce cas, il est essentiel de demander à votre banquier quel type de garantie requiert son établissement pour un crédit immobilier. En principe, vous avez la possibilité de souscrire à trois différents types de garantie, à savoir :
- L’hypothèque qui permettra à la banque de saisir le manquement si vous ne versez pas vos mensualités
- La caution qui vous permet d’engager une société de cautionnement pour se porter garant du remboursement du crédit pour éviter le saisi du bien.
- Le PPD (privilège de prêteurs de deniers) qui vous permet de recourir au service d’un notaire pour garantir l’acquisition d’un bien existant.
7. Pouvez-vous transférer le crédit immobilier sur un autre bien ?
Il est tout à fait possible de demander un prêt transférable en respectant les conditions de transfert imposées par votre banque. Cela permet d’éviter que le crédit soit soldé si vous envisagez de vendre le bien que vous venez d’acheter.
8. Comment sont fixés les frais de remboursement anticipé ?
Votre banque peut appliquer des pénalités de remboursement anticipé d’un prêt immobilier bien qu’elle ne puisse s’opposer à cette initiative. Cette dernière peut fixer un PRA plafonné à 1 % du crédit restant si le versement des mensualités dure plus d’une année. A contrario, la banque peut solliciter un PRA maximal de 0,5 % du capital restant.